Dès le départ, l’autonomie alimentaire a été une préoccupation forte sur la ferme. Nous avons donc mis en place des méteils (mélanges de céréales et de légumineuses) multi-variétaux, et ressemé des prairies vieillissantes. Nous cultivons également de la luzerne en système agroforestier sous noyers. Nous avons aujourd’hui atteint les objectifs que nous nous étions fixés en termes d’autonomie alimentaire : réduction des fourrages fermentés, autoproduction de la complémentation en céréales pour les broutards, utilisation de semences fermières.
Sur le plan sanitaire, nous essayons autant que possible de faire de la prévention et/ou de soigner nos animaux grâce à l’argile, à la phytothérapie (homéopathie, huiles essentielles, hydrolats et parfois tisanes ou décoctions de plantes) et à l’ostéopathie. Nous continuons à nous former dès que possible dans ce but. Malgré tout, nous devons parfois recourir aux antiparasitaires, dont il est encore difficile de se passer, et, très ponctuellement, aux antibiotiques, contre certaines diarrhées du veau.